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Tu as déjà eu envie de fuir de chez toi juste pour passer du temps seule avec toi-même ?
Tu aimes tes enfants, mais certains jours, tu rêves de ne pas les avoir ou de partir loin et de ne pas revenir. Ça te culpabilise mais tu restes pour eux … mais pas pour toi.
Tu n’es pas la seule à te sentir dans cet état. Ce que tu ressens peut être un burn-out parental.
Dans cet article, on va voir comment l’identifier, qu’est ce que c’est vraiment, pourquoi ce n’est pas ta faute, et surtout comment t’en sortir, étape par étape, même si tu n’as plus d’énergie.
Burn-out parental : comment le reconnaître, le comprendre et s’en sortir ?
Pourquoi comprendre et agir face au burn-out parental est vital pour toi
Le réveil sonne, tu es dans ton lit et même après une nuit de sommeil tu te sens encore fatiguée. A peine debout tu enchaînes les tâches ménagères, tu prends une micro douche et direct tu t’occupes à 100% de tes enfants. Tu fais les choses machinalement tous les jours sans te poser de questions ou peut être l’inverse, en te posant trop de questions. Parfois tu t‘imagines partir, tout laisser en plan et t’enfuir. Mais tu ne le fais pas, tu continues ce rythme infernal.
Tu ressens parfois le besoin de t’isoler de tout, tu as l’impression de ne prendre aucun plaisir à être parent…
Ce que tu vis est le signal de ce qui peut-être un burnout parental.
On entend davantage parler du burn out professionnel. Ici, le burnout parental se produit dans le cercle familial. C’est un syndrome d’épuisement émotionnel, physique et mental lié à la surcharge de responsabilités et au stress chronique du rôle parental. En France, les études montrent que cela touche environ 5 à 8% des parents soit 900 000 personnes ! et particulièrement nous les femmes. Je ne sais pas pourquoi les hommes ont cette faculté (ou facilité) à savoir garder du temps pour eux, pour leurs pauses clopes, pour leur footing, pour les pots avec les copains. Même si à la maison c’est la waï avec les enfants, la plupart du temps, ce sont les femmes qui restent à la maison avec les enfants. On arrive moins à s’écouter quand notre corps est fatigué. On continue, on range, on trie, on nettoie, on câline, toujours à penser aux autres et à s’oublier soi-même.
Pourquoi prévenir l’épuisement parental est essentiel
Le burn-out parental peut avoir des conséquences multiples et graves sur l’enfant et le parent. Il est essentiel de le détecter au plus tôt. Les symptômes du burn-out parental sont divers. Au début, cela peut commencer par des troubles du sommeil. Le manque de sommeil t’épuise, ton niveau d’énergie est bas et tu peux commencer à déprimer voire même t’en prendre à tes enfants. Cela t’arrive de ne plus te reconnaître, de te mettre dans une rage folle, sans véritable raison.
Si cela peut t’aider, on trouve des tests pour prévenir le burn out parental, voici quelques questions auxquelles tu peux répondre entre « jamais » à « tous les jours »
- Je me sens vidée de toute énergie à cause de mon rôle de parent.
- Je n’arrive plus à montrer à mes enfants que je les aime.
- Être parent me procure moins de plaisir qu’avant.
- Je me sens coupable de ne pas être le parent que je voudrais être.
Les erreurs qui aggravent souvent le burnout parental
Le plus difficile c’est que l’on se sent bien compte de la situation . On la subit et malgré tout on continue nos habitudes, sans qu’un véritable changement s’opère, en espérant malgré tout que cela change un jour, quand les enfants iront à l’école, quand ils seront grands… En attendant le temps passe, tu n’es pas bien, tu t’isoles et ne pense pas à demander de l’aide.
Tu commences à te juger, à te dire que tu n’es pas à la hauteur ou même que tu es un mauvais parent.
Comprendre le burn-out parental pour mieux t’en sortir
Burn-out parental : définition
Le burn-out parental est un épuisement émotionnel, mental et physique lié à la surcharge des responsabilités éducatives.
Il ne s’agit pas d’une fatigue passagère : c’est un effondrement intérieur face à la pression quotidienne.
Les causes du burn-out parental
La charge mentale est trop importante et nous épuise: l’école, les rendez-vous médicaux, la logistique des enfants… Personne ne reconnait ton travail, tout semble normal pour le reste de ta famille, tu n’as pas de retour positif ou de gratitude sur tout ce que tu fais pour la famille au quotidien. Tu te mets ou ton entourage te met une pression pour être un parent parfait.
Je t’encourage à lire notre article sur le poids des croyances limitantes dans l’éducation.
Tu n’es pas soutenue dans ton foyer, ta famille ou à ton travail.
Idées reçues sur le burn-out parental
❌ « Tous les parents passent par là, c’est normal. » → Faux.
❌ « Demander de l’aide, c’est avouer sa faiblesse. » → Faux.
✅ Réalité : Agir tôt permet de protéger ta famille.
5 étapes concrètes pour sortir du burn-out parental
Ce qu’il faut savoir avant d’agir
Ton bien-être doit redevenir une priorité pour toi, ce n’est pas un luxe. Tu as besoin de prendre soin de toi et toi seule peut le faire.
Autorise toi à dire “non”, c’est possible et cela pose tes limites. On ne t’aimerait pas moins si parfois tu dis “stop, là c’est trop pour maman, je suis épuisée”. Les enfants vont bien quand la maman va bien. Se remettre au centre de ses priorités est essentiel et tu dois commencer par là.
Tu n’es pas parfaite, et d’abord qui t’a demandé d’être parfaite? Donc répète toi “c’est ok pour moi – je ne suis pas une mère parfaite, je m’aime telle que je suis et je fais de mon mieux. “
5 étapes pour agir contre le burnout parental
1. Diagnostique ton niveau d’épuisement
Auto-évalue ton état émotionnel et ton niveau d’énergie sur une semaine.
2. Simplifie ton quotidien
Distingue l’essentiel du superflu, supprime ou délègue ce qui est « accessoire ».
3. Recharge tes batteries
Priorise le sommeil, l’alimentation simple et le mouvement doux.
4. Prends du temps pour toi
Programme des moments rien que pour toi : lecture, balade, méditation. Pas forcément des activités très longues mais va dans ta chambre, assis toi au sol ou allonge toi sur le lit, reviens à ta respiration. Si tu peux, va marcher dans la nature et déconnecte toi des réseaux et de ton téléphone pendant ce temps que tu t’accordes. L’idéal est de le faire un peu tous les jours et de ne pas attendre que tu “satures” pour le faire.
5. Cherche du soutien
Essaie d’en parler autour de toi, dans ton foyer, à ta famille, aux amis. Il y a aussi des groupes de parole ou des professionnels de santé qui peuvent te soutenir. N’aies pas peur ou honte de demander de l’aide. C’est un cadeau que tu te fais à toi et à ton enfant.
Réponses aux blocages les plus fréquents
« Je n’ai pas de temps pour moi »
👉 En réalité, tu n’as pas le temps de ne pas en prendre.
Ton équilibre dépend de ta capacité à t’arrêter avant l’effondrement.
« Je n’ai personne pour m’aider »
👉 Il existe des réseaux de soutien pour les parents.
Ne reste pas seul(e) : la charge émotionnelle partagée est deux fois moins lourde.
« Je culpabilise de penser à moi »
👉 Ton bien-être est la fondation émotionnelle de ta famille.
Prendre soin de toi, c’est renforcer la sécurité affective de ton enfant.
Et après le burn-out parental ?
Restaurer la communication familiale, parle en à tes enfants en toute simplicité. Les enfants sont bienveillants, ils comprendront. Pose des limites claires, qu’est ce qui est ok pour moi et qu’est ce qu’il ne l’est pas. Apprends à t’écouter pour rester connectée à ton énergie.
📢 Foire aux questions sur le burn-out parental
- Qu’est-ce que le burn-out parental ?
Le burn-out parental est un état d’épuisement émotionnel et mental causé par la surcharge de responsabilités liées à l’éducation des enfants. - Quels sont les premiers signes du burnout parental ?
Fatigue intense, perte de plaisir parental, sentiment d’échec, distanciation émotionnelle avec ses enfants. - Comment prévenir le burn-out parental ?
En posant des limites, en acceptant de déléguer, en prenant soin de son propre bien-être et en demandant de l’aide à temps. - Qui peut aider en cas de burn-out parental ?
Médecin traitant, psychologue, groupes de soutien parental, associations d’aide aux parents en détresse.
Merci pour cet article tellement important 🙏
Je me reconnais profondément dans ce que tu décris.
Mon tout premier burn-out a justement été parental… mais je ne l’ai compris que plus tard.
À l’époque, je n’avais aucun soutien, alors j’ai compensé en m’investissant à fond dans mon travail, pensant “tenir le coup” ainsi.
Mais évidemment, ça n’a fait qu’aggraver le mal-être, jusqu’à l’effondrement.
Aujourd’hui, je sais que ce n’est pas une question de force ou de faiblesse… mais de charge mentale et de solitude émotionnelle.
Merci de poser des mots justes sur ces réalités.
J’aurais aimé lire ce genre de contenu à l’époque 💛
Merci de mettre en évidence ce mal être;
Mère de 2 enfants dont un en situation de handicap, je me suis vite laissée happée par la grosse machine médicale, les prises en charge paramédicales qui remplissent un agenda de 25h/sur 24.
Le burnout général est inévitable. Nous nous sommes inscrits dans une association de répit , ce qui nous permet d’avoir des vrais demi-journée seuls.
Il est essentiel de se préserver pour avoir des relations de qualité.
Merci Karine pour cet article clair, précieux… et profondément humain. Même si nos enfants sont grands aujourd’hui, je reconnais dans ce que tu décris des sensations vécues à l’époque et que je n’avais pas toujours su nommer. C’est une vraie ressource pour celles et ceux qui traversent cette tempête.
Merci pour cette parole qui aide à comprendre… et à souffler un peu.